Au paragraphe 26 du rapport soumis aux membres du Conseil de sécurité, le Secrétaire général précise que lors des entretiens de son Envoyé personnel avec les responsables de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE), «ses interlocuteurs ont affirmé leur soutien à l’Envoyé personnel et ont reconnu le leadership de l’ONU dans le processus».
De même, en se référant aux décisions de l’Union africaine, le document dans son paragraphe 74 souligne que lors du 30e Sommet de l’UA, les chefs d’Etat et de gouvernement ont «appuyé le leadership de l’ONU dans la relance du processus de négociation» et se sont engagés «à coopérer pleinement avec l’Envoyé personnel».
Bien plus, le rapport ne mentionne nullement le contact qu’a eu l’Envoyé personnel avec le commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine, l’Algérien Ismail Chergui.
Il convient de souligner qu’à aucun moment le rapport dans ses 16 pages et 90 paragraphes ne se réfère à l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne malgré la pleine mobilisation de l’Algérie et du Polisario.
L’ONU, comme le Maroc considèrent que ce développement n’est d’aucune pertinence pour le cadre onusien, qui demeure le cadre exclusif du traitement du dossier du Sahara.
Après plusieurs semaines d’agitation diplomatique effrénée, d’excitation médiatique excessive, et de manipulation politique éhontée de l’Algérie et du Polisario, le rapport du Secrétaire général vient donc rétablir quelques vérités et démentir plusieurs allégations avancées par ces parties, dans la mesure où le document contient en effet des réponses claires à des contres vérités et confirme des réalités que l’Algérie et le Polisario tentent vainement d’occulter.