Le règlement du conflit autour du Sahara marocain ne devrait pas entraîner davantage de désintégration au sein du Monde arabe et l’augmentation du nombre de pays, mais doit préserver l'unité et faire face aux initiatives visant la fission des communautés, a Hafid Ziad.
"Notre mission n’est pas d'augmenter le nombre de pays arabes mais, au contraire, nous travaillons sur l'unité", a-t-il dit en évoquant la question du Sahara marocain dans le cadre des travaux de la 28e Conférence nationale arabe, ouverts vendredi à Beyrouth.
M. Ziad faisait allusion à la proposition du Maroc d'accorder une autonomie à ses provinces du sud sous sa souveraineté, qualifiant cette proposition de "la formule qui préserve les droits de toutes les parties et relance l'Union du Maghreb arabe".
A cet égard, le Secrétaire général de la Conférence nationale arabe a appelé l'Algérie à "l'ouverture en vue d’une intégration arabe en général et de l'Union du Maghreb arabe, en particulier", relevant que le droit à l'autodétermination soulevé par l'Algérie peut "s’appliquer sur un occupant étranger, mais dans ce cas, le Maroc est un pays arabe et non un pays étranger".
Les participants à cette Conférence, qui réunit des représentants de plusieurs organismes et organisations arabes, des intellectuels, des penseurs et des professionnels des médias, débattent de plusieurs questions se rapportant notamment à l’unité arabe, à la démocratie, au développement, à la justice sociale et aux dangers du sectarisme, ses conséquences et les moyens d'y faire face.