En effet, M. Guterres indique dans ce rapport que les réunions entre les dirigeants du "polisario" et de la MINURSO n’ont pas repris à Rabouni, en Algérie, conformément à la pratique établie depuis la création de la MINURSO. Le secrétaire général déplore ainsi que sa demande précédente dans ce sens n’ait toujours pas été respectée par le "polisario".
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Dans les recommandations contenues dans son rapport au Conseil de sécurité, le secrétaire général enjoint au "polisario" de respecter la pratique établie depuis 1991 de tenir des réunions avec les fonctionnaires de la MINURSO dans les camps de Tindouf en Algérie.
En adoptant cette position claire, ferme et ne souffrant d'aucune ambiguïté, le secrétaire général de l’ONU bat en brèche les allégations fallacieuses du "polisario" au sujet d’un prétendu contrôle à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain.
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De même, M. Guterres prend les membres du Conseil de sécurité à témoin contre le chantage inacceptable et les manœuvres inadmissibles du "polisario" vis-à-vis aussi bien des composantes civile et militaire de la Minurso que de la communauté internationale.