«La situation actuelle marquée par le blocage du processus de négociations risque de pousser les jeunes sahraouis à agir par d’autres moyens, telle que la violence, pour attirer l’attention de la communauté internationale», a menacé la soi-disant «militante sahraouie» Aminatou Haïdar, lors d’une conférence de presse, organisée le 15 novembre à Madrid, en marge de la prétendue «Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui» (Eucoco). La dénommée «héroïne de l’intifada sahraouie», qui a dernièrement avalé sa langue face à la répression de la manifestation pacifique des familles des détenus de la prison «Dhaïbia», à Tindouf, s’est dite «alarmée» par ce qu’elle a appelé, du haut de son hypocrisie intéressée, «la poursuite des violations des droits de l’Homme» au Sahara marocain.
La dénommée Haïdar, de son vrai nom «Haïdaroun», a omis, à l’insu de son gré, de dire qu’elle n’aurait jamais pu se trouver actuellement à Madrid, qui plus est avec un passeport marocain, s’il n’y avait pas cette liberté de mouvement et d’expression, garantie constitutionnellement à tous les Marocains, de Tanger à Lagouira. Mais voilà, ce n’est pas de cet œil reconnaissant que cette préposée à la défense de la fictive «cause sahraouie» préfère voir cette réalité. Vraisemblablement, l’attrait du «billet vert» algérien (pétro et gazo-dollars inclus) serait «plus fort» que la liberté et la démocratie dont jouit le royaume! A cet effet (sonnant et trébuchant), elle n’hésite pas à user de mensonges et verser, devant quelques preux chevaliers européens du droit-de-l’hommisme bon teint, ses inénarrables larmes crocodilesques sur une situation humanitaire au Sahara en tout cas meilleure que celle qui prévaut dans cette vaste prison à ciel ouvert qu’est Tindouf, pour ne pas parler d’Alger.
Haïdar, songes et mensonges
Se disant «surprise et déçue» par le discours royal de la Marche verte, celle qui veut faire de la prétendue «cause sahraouie» son fonds de commerce a mis en garde contre les «conséquences négatives» de ce discours en agitant à nouveaux ses menaces ridicules de recourir à la violence pour «attirer l’attention de la communauté internationale». Une incitation claire et nette à la violence et au meurtre de la part de cette dame qui veut se présenter, auprès de l’Occident, comme une «militante pacifique» tout comme les manifestations qu’elle orchestre à Laâyoune mais où ne voit généralement que des criminels de droit commun!
Relevée dans la bouche de cette «avocate» des causes perdues, la menace du recours à la violence résonne comme un aveu de désespoir. Preuve en est qu’elle s’est répandue, lors de sa conférence madrilène, en imprécations contre la France et l’Espagne, pour leur veto à l’élargissement du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme. Sur cette lancée d’invectives, même les pays arabes n’ont pas été épargnés. Elle les a qualifiés de «complices de leurs alliés occidentaux», en rappelant que «l’Algérie, qui a toujours soutenu les causes justes, reste une exception par rapport à ces pays». En effet, on n’oublie pas d’ «embrasser», les mains de son bienfaiteur. Mais, problème : «Alger défend-elle réellement les causes justes » ? Si le chameau pouvait voir sa bosse, il en tomberait de honte!