Mise au point ferme et on ne peut plus claire, celle que vient d’apporter le ministre espagnol des Affaires étrangères au sujet de «la grève de la faim» observée devant le consulat du Maroc à Las Palmas par la mère de Haïdallah, Tekbar Heddi, mort des suites de ses blessures dans une bagarre avec deux couturiers, en février dernier à Laâyoune.
Répondant à une question écrite de la Gauche espagnole unie, José Manuel Garcia-Margallo a précisé que cette affaire avait été sortie de son cadre strictement humanitaire pour prendre des allures politiciennes. «Il faut se garder d’instrumentaliser cette affaire à des fins politiciennes», a-t-il martelé, relevant que Madrid collabore avec Rabat en vue d’un règlement tant espéré de cette affaire.
Par la même occasion, le chef de la diplomatie espagnole a mis en garde contre toute nouvelle incursion dans le consulat du royaume du Maroc à Las Palmas, indiquant que les autorités espagnoles ne tolèreront pas ces pratiques rédhibitoires et contraires à la loi.
Pour rappel, la mère de Mohamed Lamine Haïdallah observe une présumée «grève de la faim» devant le consulat marocain à Las Palmas, pour, dit-on, «exiger la vérité» sur les circonstances du décès de son fils, alors qu'il a succombé à ses blessures dans le cadre d’un crime de droit commun ni plus ni moins.
Seulement voilà, le Polisario, soutenu par des activistes espagnols zélés, se sont saisis de cette affaire et tentent de l’instrumentaliser à des fins bassement politiciennes.