Sahara marocain: Adieu, Ross

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Revue de presseKiosque360. Le nouveau secrétaire général de l'ONU, le Portugais Antonio Guterres, compte proposer, dès janvier, une nouvelle initiative pour débloquer le dossier du Sahara marocain, quarante ans après la naissance de ce conflit créé par l'Algérie pour déstabiliser le royaume du Maroc.

Le 19/12/2016 à 04h00

Christopher Ross, l'envoyé spécial, qualifié d'anti-marocain, est en train de plier bagages, annonce Assabah dans sa version de ce lundi 19 décembre. En effet, le quotidien croit savoir que le nouveau patron de l'ONU, le Portugais Guterres, compte annoncer en priorité, dès sa prise de fonction en janvier, la nomination "d'un nouvel envoyé spécial onusien pour le Sahara" en remplacement de Christophe Ross, en poste depuis 7 ans. Cet ancien ambassadeur américain à Alger, récusé par le Maroc pour ses prises de positions algériennes, reste, dans l'histoire de l'ONU, le seul et unique envoyé spécial onusien à avoir représenté les Nations Unies durant ces neuf ans dans une zone de conflit.

Dans des régions plus instables et dangereuses comme celles, entre autres, de la Syrie, de la Libye ou du Yémen, l'ONU a veillé à renouveler ses représentants dans un souci de préserver la neutralité et d'assumer ses responsabilités. Un cas d'espèce est à noter, soit celui de Christopher Ross, dont la mission controversée aura duré sept ans, longue période infructueuse. Antonio Guterres va ainsi s'atteler à nommer, selon Assabah, un envoyé spécial au Sahara, à savoir une personnalité appelée à la neutralité pour donner un nouveau souffle aux pourparlers, loin de la thèse du régime militaire algérien qui cherche des alibis pour survivre et tromper son peuple.

Selon Assabah, le nouveau chef des séparatistes, Brahim el Ghali, tente de mettre à profit l'élection du nouveau numéro un de l'ONU pour imposer les thèses séparatistes. "Alors que le Maroc s'apprête à sceller son retour au sein de l'Union africaine, le chef des séparatistes n'a trouvé d'autre solution que celle de la menace d'une reprise des armes, des hostilités militaires et de l'installation illégale (outre à Bir Lahlou) à Guerguerate, de zones décrétées tampons par l'ONU depuis 1992, déplore le journal casablancais.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 19/12/2016 à 04h00