C’est ce qu’a bien réaffirmé le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, lors de son briefing quotidien, mercredi 3 novembre 2021, à New York, lorsqu’il répondait à une question sur la dernière manœuvre en date de l’Algérie, qui a rejeté la résolution 2602 adoptée par le Conseil de sécurité ainsi que le processus des tables rondes.
"Nous croyons qu’il y a encore possibilité pour que toutes les parties et acteurs régionaux se retrouvent", dans le cadre du processus politique au sujet de la question du Sahara, a souligné le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, relevant que le nouvel envoyé personnel d'Antonio Guterres pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura discutera avec "toutes les parties et tous les Etats concernés dans la région", en vue de la reprise de ce processus.
Lire aussi : Sahara: le Conseil de sécurité vote une résolution qui met l’Algérie au pied du mur
N’en déplaise à l’Algérie, il y a lieu de rappeler que le Conseil de sécurité dans sa plus récente résolution sur le Sahara marocain a demandé à Staffan de Mistura, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, avec ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario.
Plus encore, l’Algérie est considérée par le Conseil de Sécurité en tant que partie. C’est pourquoi il l’a enjointe dans ses dernières résolutions, dont la 2602 de vendredi dernier, à participer aux tables rondes et l’a citée à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc.