Le régime algérien a été pris d’une rage furieuse suite à l’échec cuisant de sa thèse sur le Sahara et la démonstration de son implication directe dans l’atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc. Quant à son enfant illégitime, le Polisario, il affiche un comportement suicidaire après la fermeture de toutes les portes, y compris celle de l’UA, qu’il avait intégrée en usant de la plus grande escroquerie politique du siècle. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 10 février, que le Polisario, qui avait plébiscité l’UA durant des décennies, s’est retourné contre elle sans crier gare. Une volte-face sans précédent provoquée par les décisions prises lors du sommet qui s’est déroulé, la semaine dernière, en visioconférence.
Un sommet où la diplomatie marocaine a réussi à exclure le dossier du Sahara des travaux de cette session. C’est le séparatiste Mohamed Salem Ould Salek qui a ouvert les hostilités juste après la fin des travaux de l’UA en déclarant que, "si le Maroc n’est pas sanctionné pour ses actions contraires aux principes de la loi constitutive de l’Union Africaine, c’est l’avenir de cette organisation qui sera sujet à caution". Le soi-disant ministre de l’entité "tindoufienne" a été tellement dépité par la déchéance de son mouvement au sein de la communauté africaine qu’il n’a pas hésité à remettre en cause la légitimité de l’UA.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le Polisario a perdu le dernier des bastions que l’Algérie lui avait construits en manoeuvrant pour s’imposer au sein de l’UA. Normal, donc, que les séparatistes soient complètement déboussolés par les succès de la diplomatie marocaine qui a pu écarter le dossier du Sahara des trois derniers sommets de l’UA, que ce soit au niveau des rapports ou des résolutions. Le parrain du Polisario, l’Algérie, n’a pas été épargné par ce choc et a été envahi, lui aussi, par une hystérie incontrôlable que le ministre de la Communication et porte-parole du régime vert kaki n’a pu dissimuler.
Pour justifier l’échec de son pays, Amar Belhimer a fait appel à son imagination pour affirmer au journal Le soir d’Algérie que le "Maroc a recruté des centaines d’agents dans le monde virtuel pour attaquer l’Algérie. Nous savons parfaitement d’où ils lancent leurs cyberattaques, grâce aux nouvelles technologies dont nous disposons". Pour tenter d’atténuer sa déception, le ministre a rendu hommage aux médias algériens pour la fiabilité de leurs informations. Des informations, poursuit-il, qui "suscitent l’inquiétude au sein du régime marocain de par leur impact sur l’opinion publique populaire marocaine, devenue accro à la presse algérienne pour… se divertir! C’est la meilleure façon de contrecarrer le Maroc, d’autant que des journalistes marocains de renom ont reconnu la faiblesse de l’appareil de propagande marocain face à l’énorme progrès des médias algériens".