La résolution n° 1056 a été votée à la Chambre des députés par 66 voix pour, 22 abstentions et 11 voix contre, sachant que le règlement intérieur de la chambre stipule que les abstentions sont comptabilisées en faveur de la résolution.
La Chambre des députés a salué la prééminence de l'initiative d'autonomie du Sahara présentée par le Maroc, laquelle a été saluée par les Nations Unies et l'ensemble de la communauté internationale en tant qu'initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional.
À cet égard, les députés chiliens ont qualifié l'initiative marocaine d'"effort sérieux et crédible, qui permettra sans aucun doute aux populations du Sahara d'exercer leur droit à l'autodétermination, en gérant démocratiquement leurs propres affaires par l'intermédiaire d'organes législatifs, exécutifs et judiciaires, qui jouissent de pouvoirs exclusifs sous la souveraineté du Maroc".
Depuis sa présentation à l'ONU le 10 avril 2007, la proposition d'autonomie marocaine pour le Sahara a été approuvée par le Conseil de sécurité qui a adopté à l'unanimité les résolutions 1754, 1783 et 1813, qualifiant cette initiative de sérieuse et crédible, souligne la résolution.
Le texte rappelle aussi la reconnaissance et l'adhésion de la communauté internationale qui voit en l'initiative marocaine "une opportunité d'avancer dans la résolution d'un dossier bloqué depuis plus de trente ans", compte tenu du constat de "la non-applicabilité du référendum".
En réponse à l'appel des Nations Unies pour la recherche d'une solution politique, définitive et mutuellement acceptable, le Maroc a présenté en avril 2007, une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara, poursuit la même source, affirmant que la large autonomie, proposée par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara, "conduit à une situation gagnant/gagnant et à un rôle mobilisateur et intégrateur de même qu’elle permet à la population du Sahara de gérer leurs affaires de manière démocratique, inclusive et participative".
Et le texte d’affirmer que le Maroc a réalisé d'importants progrès dans la démocratisation du pays où les institutions en charge de la lutte contre les violations des droits de l'homme sont autonomes, soulignant que l’expérience de l'Instance équité et réconciliation (IER) est un modèle que de nombreux pays de l'Amérique latine étudient afin de l’adopter en tant que référence à même de les aider à surmonter des épisodes de violations des droits de l'homme survenus dans le passé.
En vertu de cette résolution, la Chambre des députés demande au gouvernement chilien, en sa qualité de membre des Nations Unies, de soutenir et de s’engager de manière permanente en faveur de la résolution n ° 1754 du Conseil de Sécurité, adoptée le 30 avril 2007.