Sahara: passe d’armes entre partisans et adversaires du Maroc au Conseil de sécurité

Au Conseil de sécurité: l'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'ONU, Mark Lyall Grant (au milieu), et à sa gauche, son homologue américaine, Samantha Power. 
 

Au Conseil de sécurité: l'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'ONU, Mark Lyall Grant (au milieu), et à sa gauche, son homologue américaine, Samantha Power.    . dr

Le Venezuela, soutenu par la Nouvelle-Zélande et l’Uruguay, se bat pour rendre publique la séance de briefing prévue demain mercredi au Conseil de sécurité. L’Angola, elle, a échoué à faire admettre la présence d’ONG à la réunion informelle, ce mardi, avec «l’émissaire de l’UA pour le Sahara».

Le 26/04/2016 à 18h59

La réunion informelle avec «l’émissaire de l’UA pour le Sahara», Joachim Chissano, s’est ouverte ce mardi après-midi au Conseil de sécurité de l’ONU. Rebondissement de dernière minute : l’Angola a essayé d’imposer, lors de cette séance destinée à l’audition du rapport de Chissano sur la situation au Sahara, la présence d’ONG internationales de défense des Droits de l’Homme, révèle des sources diplomatiques, citées par une ONG américaine spécialisée dans l’actualité du Conseil de sécurité. Une tentative tombée à l’eau, après l’opposition du Conseil précisant que cette séance concernait uniquement les pays.

Autre manœuvre orchestrée par les pays hostiles au Maroc : la tentative du Venezuela, avec le soutien de l'Uruguay, de la Nouvelle-Zélande et de l’Angola, de rendre publique une séance de briefing prévue demain mercredi 27 avril. Mais cette tentative aura été déjouée par les pays amis du Maroc, en l’occurrence la France, le Sénégal et l’Egypte.

Dans le feu de ces tractations, une réunion se tiendra juste après examen du rapport de Chissano avec les pays contributeurs de troupes à la Mission de l’ONU au Sahara (MINURSO).

Ces tractations interviennent alors que le Conseil de sécurité se prépare à adopter, ce 28 avril, une nouvelle résolution sur le Sahara.

Par Ziad Alami
Le 26/04/2016 à 18h59