Une nouvelle violation de l'accord de cessez-le-feu qui interdit toute présence, civile ou militaire, dans les cinq kilomètres situés au-delà du dispositif de défense marocain. Une entité relevant du front séparatiste du Polisario, nommée "Groupement contre le mur de la honte" (!), prévoit un sit-in demain, jeudi, devant le dispositif de sécurité marocain, derrière lequel sont stationnés les éléments des Forces armées royales.
L'annonce de ce sit-in intervient à un moment où Alger, mentor du front Polisario qu'elle abrite, finance et arme, remobilise son lobby avec tout ce que cela comporte de cash en pétro-dollars pour tenter de nuire à l'intégrité territoriale du Maroc, à la veille d'une nouvelle échéance onusienne curciale, soit la réunion, le 29 octobre prochain, du Conseil de sécurité.
Il est de coutume que le front Polisario, galvanisé par Alger, recourt à ce genre de provocations pour tenter de refaire parler de lui. Mais cette recherche aventureuse peut déboucher sur des conséquences dangereuses, sachant que le sit-in annoncé est souvent marqué par des gestes provocateurs à l'encontre des Forces armées royales, avec, entre autres, des jets de pierres.
D'où la nécessité pour la Minurso d'intervenir contre ce sit-in présumé "pacifique" mais encadré par des militaires algériens et polisariens déguisés en civils.