La nouvelle et néanmoins énième tournée maghrébine de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU n’aura servi qu’à l’échange de quelques palabres et la prise de photos habituelles avec les parties concernées par le conflit saharien. C’est en tout ce qui ressort du périple que Christopher Ross a achevé hier lundi à Nouakchott par une entrevue avec le premier ministre mauritanien, Yahya Ould Haddemine.
Aucune partie n’a jusqu’ici émis ne serait-ce qu’un communiqué pour édifier le commun des observateurs sur la teneur de cette tournée destinée à relancer les négociations sur un contentieux engagée, faut-il le préciser, sur la base de l’offre marocaine d’autonomie, seule proposition à avoir été mise sur la table, mais que la partie adverse, Polisario et Algérie confondus, tente vainement de court-circuiter.
L’ONU avait dernièrement assuré que les négociations allaient reprendre «dans quelques mois» mais l’on ne voit toujours rien venir. A part ce ballet que son émissaire n’est pas près d’achever comme s’il était «mandaté» à faire des tournées sans se soucier de la moindre obligation de résultat.