La nature a horreur du vide. Pas Aminatou Haïdar qui ne désespère pas de resservir à tout vent sa prose droit-de-l’hommiste devenue éculée et, après tout, inaudible. C’est en tout cas l’impression qui se dégage à la lecture du pseudo-rapport diffusé par son fameux Codesa au titre de l’année 2014.
Rien de nouveau sous la plume (rémunérée) de ce Collectif dit des «défenseurs sahraouis des Droits de l’Homme". A part une pile de redites, mensongères de surcroît, au sujet de la situation dans les provinces sahariennes.
Dans ce rapport bidon, le fameux Codesa reprend les mêmes (délires) et recommence : «blocus», «tortures», «détentions arbitraires», «enlèvements», «viols»… Bref, un remake de la littérature fossilisée récitée à longueur d’année par la machine de propagande séparatiste.
Le Polisario, ainsi que ses suppôts internes, ne veulent rien entendre en dehors de leurs manigances étriquées qui ne dupent plus personne. Preuve en est, la dernière résolution du Conseil de sécurité qui a renvoyé dos à dos Polisario et Alger en rejetant d’un revers de main l’extension du mandat de la Minurso au monitoring des Droits de l’Homme, demandant, par ricochet, à Alger d’autoriser un recensement de la population sahraouie séquestrée à Tindouf.
Que cette pseudo «héroïne de l’Intifada sahraouie», Aminatou Haïdar, prétende que la situation «va de mal en pis» au Sahara marocain, elle ne fait que s’enfoncer et se ridiculiser davantage.Car il suffit pour s’en apercevoir de constater que cette dame rompue au mensonge n’aurait jamais pu circuler aussi librement à travers le monde, munie d’un passeport bel et bien marocain si elle se trouvait ailleurs. De là à se la jouer «opprimée», personne ne peut la croire en dehors de ceux évidemment qui, ici ou ailleurs, monnayent au prix d’or leurs services auprès du tandem Alger-Polisario.