"Une première du genre: dans son nouveau rapport sur les droits de l'Homme, le Département d'Etat américain qualifie de "séparatistes" les drapeaux de la "RASD"", s'affole le Polisario, via un site séparatiste à la solde de l'ancien "vizir" de "l'armée sahraouie", le dénommé Mohamed Lamine Bouhali, partisan de la reprise de "la lutte armée sahraouie".
Le site de propagande pro-Polisario estime "très dangereux ce changement de ton par l'Administration américaine", accusée de reprendre à son compte la terminologie utilisée par le Maroc quand il s'agit d'évoquer l'activisme séparatiste, le cas échéant celui auquel s'adonnent les "séparatistes de l'intérieur".
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Le même site note que "ce développement dangereux intervient après le feu vert donné par le Congrès américain pour des investissements dans le Sahara occidental".
Or, qu'a-t-il écrit précisément, le Département d'Etat américain, au sujet du dossier du Sahara? Dans la partie "Liberté d'association", le Département d'Etat US (Affaires étrangères) souligne en effet la flexibilité des autorités marocaines quand il s'agit d'encadrer l'activisme séparatiste des "frontistes de l'intérieur". "Le 20 juin 2017, Aminatou Haidar, militante sahraouie et présidente du Collectif des défenseurs des droits de l'Homme (CODESA) non enregistré, a organisé une commémoration publique, avec la permission des autorités marocaines, de la mort du dirigeant du Polisario, Mohamed Abdelaziz", relève le rapport américain, consulté par le360.
"L'événement, qui s'est déroulé dans une tente à ciel ouvert et qui comprenait l'affichage public de drapeaux SÉPARATISTES de la République arabe sahraouie et d'une bannière décrivant le lieu comme occupé, s'est déroulé sans intervention des autorités" marocaines", fait observer le même rapport.
Qu'y a-t-il de mal à traiter de "séparatistes" les officines à la botte du Polisario, dont le CODESA, fondé et présidé par la pseudo"héroïne de l'intifada sahraouie"? Aminatou Haïdar et consorts seraient-ils, alors, des "unionistes"? Au nom de quelle logique le front séparatiste et affidés continuent-ils à revendiquer ce légendaire "référendum d'autodétermination" et prôner "l'option indépendantiste" "irréaliste" et "irréalisable", comme l'avait qualifiée à juste titre l'ancien émissaire de l'ONU, le diplomate néerlandais Peter van Walsum?
C'est dire le haut degré de cafouillage dans lequel se démènent le Polisario et son mentor algérien, aujourd'hui plus que jamais isolés sur la scène internationale.