C’est ce qu’a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara.
Répondant à une question orale sur la crise de la SAMIR, présentée par des groupes parlementaires à la Chambre des Conseillers, Amara a indiqué que cette position a été signifiée au président du holding Corral Petrolium, cheikh Mohamed Al Amoudi, lors de sa réunion avec les ministres de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, et de l'Economie et des Finances. Il a été demandé aussi au responsable du holding "d'assumer toute la responsabilité de la crise de la SAMIR, qui reste lourdement endettée auprès du secteur bancaire marocain et international", a rappelé le ministre.
Pour Amara, la "solution du problème de la SAMIR passait impérativement par le règlement de ses dettes", faisant endosser la responsabilité de la crise actuelle "au principal actionnaire qui a géré la raffinerie depuis sa privatisation".
Après la privatisation de la SAMIR, l'acquéreur (holding Corral Petrolium) n'a pas veillé à respecter les engagements contenus dans le cahier de charges, alors que l'Etat marocain a exécuté l'ensemble de ses engagements contractuels, a souligné le ministre.
La SAMIRa suspendu ses activités de raffinage mercredi 5 août. Le marché n'a pas tardé à réagir puisque le titre SAMIR a abandonné 10% de sa valeur, clôturant à 127,8 dirhams le jour même à la Bourse de Casablanca. Le lendemain, sa cotation valeur a été suspendue par le gendarme de la Bourse.