La Coordination syndicale nationale de la santé, regroupant huit syndicats, a exprimé son désaccord face à la «méthodologie unilatérale» d’Amine Tahraoui dans la conduite des affaires du secteur.
Dans son édition du week-end (15 et 16 février), Al Akhbar rapporte que la Coordination met en garde contre la reconduction de cette approche lors des discussions à venir, affirmant sa disposition à entreprendre divers mouvements de contestation.
La Coordination précise avoir adressé un courrier au ministre de la Santé, dénonçant ses prises de positions concernant la gestion des ressources humaines et sollicitant une rencontre afin de poser les bases d’une méthodologie participative garantissant l’application de l’accord du 23 juillet 2024.
En l’absence de réponse, les syndicats ont décidé de boycotter les réunions consacrées à l’examen détaillé des dossiers avant que les questions fondamentales ne soient résolues, y compris lors de la rencontre programmée le 25 février.
Selon la même source, le ministre a persisté dans cette voie en adoptant de nouveaux statuts et en les faisant valider lors des conseils d’administration, sans la participation des partenaires sociaux.
Face à cette situation, les représentants de la Coordination «ont exhorté le ministre à assumer ses responsabilités, notamment en honorant les accords conclus et en redressant la trajectoire empruntée dans la gestion du secteur, avant qu’il ne soit trop tard».
Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, la Coordination exprime le «désenchantement des professionnels face au retard injustifié dans la mise en œuvre des accords et à l’absence de communication officielle à ce sujet». Elle s’inquiète également du blocage du système de santé, estimant que «la valorisation des ressources humaines ne semble pas être une priorité du département de tutelle, malgré les assurances officielles quant à la nécessité de réformer le secteur et d’améliorer la situation des personnels».
Les huit syndicats insistent sur l’importance capitale de la réunion du 25 février, qu’ils considèrent comme un moment charnière du dialogue social, tout en mettant en garde contre la persistance de cette approche unilatérale.
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