Les mariages forcés, on le savait, avaient bel et bien cours à Tindouf. Des ONG internationales, dont l’américaine The Pacific Group, avaient d’ailleurs dénoncé à maintes reprises cette pratique héritée du Moyen-âge. Maintenant, elle est «légitimée» dans les camps après l’adoption, pas plus tard qu’hier dimanche à l’issue du 14ème congrès du Polisario, d’une recommandation de la commission dite du «peuplement», issue de cette mascarade qui a reconduit Mohamed Abdelaziz pour un douzième mandat à la tête du Polisario et de la pseudo-«RASD».
«L’adoption de cette résolution s’est faite en catimini», dévoilent les sources du Le360, précisant qu'elle intime le mariage aux mineures de moins de 13 ans et le remariage des veuves aux prétendants issus de la classe des notables sahraouis ou à des caciques du Polisario.
L’institution des mariages forcés à Tindouf a déjà fait couler beaucoup d’encre et… de larmes sans que la communauté internationale, les Nations unies précisément, puisse l’interdire, pour le plus grand malheur de femmes obligées à des «grossesses forcées» dont l’objectif n’est pas à démontrer.
Par cette pratique, le Polisario veut repeupler des camps où le taux de mortalité est l’un des plus élevés au monde sans oublier les relents politiciens de cette résolution à un moment où le front séparatiste est accusé de gonfler le nombre des habitants de Tindouf pour doper le volume d’aides humanitaires souvent instrumentalisées à des fins mercantiles par la gente séparatiste. N’oublions pas que le Conseil de sécurité a appelé, dans sa résolution 2218, au recensement de la population de Tindouf.
