Rebondissement judiciaire dans l’affaire du rabatteur hispano-marocain Mohamed Touileb, arrêté en décembre 2015 pour «délit de collaboration avec une bande terroriste et endoctrinement de mineures»! Un procès a été engagé par un juge de l’Audience nationale, en l’occurrence Eloy Velasco, contre l’intéressé, accusé d’ «endoctriner des adolescentes dans le centre culturel musulman du préside marocain occupé, dans la perspective de les envoyer dans la zone syro-irakienne sous contrôle de Daech, les marier à un jihadiste et devenir des mères de la future génération de terroristes».
Selon l’acte d’accusation, diffusé par l'agence EFE et relayé par le site espagnol Lavanguardia, l’intéressé, de nationalité espagnole, «fréquentait régulièrement le centre culturel islamique où étudiaient 200 enfants de 5 à 16 ans, quêtant particulièrement les filles ayant des problèmes d’adaptation familiale et le dénominateur commun d’être facilement manipulables».
D’après la même source, l’intéressé aurait bénéficié de la complicité de professeurs audit centre culturel islamique de Sebta pour l’aider à repérer les victimes idoines à cette manipulation.