Pour la sécurité de la ville ocre, durant la tenue de la COP22, Hammouchi voit grand. Un effectif de 25.000 agents de sécurité et une salle d’opération dédiée ont été, ainsi, mobilisés pour assurer la sécurité de la ville de Marrakech durant toute cette période, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 10 novembre. Et c’est le Directeur général de la DGSN qui veille personnellement au bon déroulement des opérations pour assurer la sécurité des 190 délégations présentes à cette manifestation internationale. En effet, affirme le journal, Abdellatif Hammouchi est présent dans la ville où il veille au grain, depuis lundi dernier, jour du démarrage de la COP22.
Pour ce qui est de l’imposant effectif sécuritaire dépêché sur place, il est composé dagents de la paix, d'agents de sécurité, de brigades cynophiles, d'artificiers équipés de détecteurs d’explosifs, d'éléments des forces spéciales, d'experts en armements, d'éléments de la police scientifique, ainsi que d'agents de renseignement et des forces opérationnelles relevant de la DGST. Cela, en plus, bien sûr, des forces relevant de l’opération «hadar» et des forces antiterroristes.
La DGSN a également dépêché dans la ville quelque 14.000 agents de la CMI et un millier de véhicules destinés au déplacement des différentes équipes de sécurité. Les forces de l’ordre affectées à la sécurité des hôtes de la ville ont également été armées et équipées en matériel logistique.
De même, des ceintures de sécurité ont été déployées dans les zones verte et bleue qui abritent les travaux de la Conférence et qui connaissent la présence de milliers de conférenciers. La DGSN a d'ailleurs mis en place un système de contrôle et de surveillance dans les environs des deux zones.
Par ailleurs, le Directeur général de la DGSN a effectué une visite de terrain, lundi, pour s’assurer que le dispositif sécuritaire était bien opérationnel. Hammouchi ne s’est pas limité au volet sécuritaire de l’opération, mais s’est également enquis du volet social, s’intéressant particulièrement à la nourriture et aux conditions d’hébergement des éléments des forces de l’ordre. C’est ainsi qu’il a effectué une visite de contrôle dans les dix centres d’hébergement de ses agents. Ce qui lui a permis d’entrer en contact avec ses éléments et de s’enquérir, notamment, des conditions de versement de leurs primes de déplacement et de la prime quotidienne destinée à couvrir leurs frais de nourriture.