Mimoun Bentaleb n’est plus secrétaire général du ministère de l’Emploi. Dans son édition de ce vendredi 4 juillet, Al Akhbar affirme que cette mise à l’écart, selon un communiqué de ce département, répond à la volonté du ministre Abdeslam Seddiki d’injecter du sang neuf dans son staff, d'autant plus que son département a adopté une nouvelle organisation, validée en conseil de gouvernement. Le même communiqué, souligne Al Akhbar, affirme que l'ancien secrétaire général a été remercié selon les règles en vigueur, surtout que le concerné a occupé ce poste plus de quatre ans. Mais le quotidien rapporte d’autres versions expliquant ce limogeage. Al Akhbar affirme que l'ancien secrétaire général serait au centre d’un scandale qui a secoué le ministère de l’Emploi. Une fonctionnaire du ministère, ayant le grade d’ingénieur, a accusé l’ancien secrétaire général d'harcèlement sexuel.
Selon Assabah, Abdeslam Seddiki a rejeté les accusations selon lesquelles ce limogeage a été décidé compte tenu de l’appartenance politique de Mimoun Bentaleb (Istiqlal). Citant le ministre de l’Emploi, le quotidien affirme que le débarquement du secrétaire général entre dans le cadre d’une politique de rajeunissement des effectifs du ministère.
A en croire les propos de Seddiki, c’est son directeur de cabinet, Mohamed Boutata qui assurera l’intérim au secrétariat général du ministère en attendant la désignation d’un nouveau secrétaire général selon les dispositions de la loi organique relative aux nominations aux hauts postes de responsabilité. Mohamed Boutata, explique le journal, est à l’origine un cadre -membre du PPS- exerçant au ministère de l’Enseignement supérieur. Au sein du ministère de l’Emploi, les avis sont divisés quant aux véritables raisons ayant conduit Abdeslam Seddiki à se débarrasser du secrétaire général du ministère de l'Emploi.