D'après l'édition de Al Khabar de ce mercredi 11 septembre, "cette rencontre est intervenue au moment où des critiques acerbes ont été adressées aux autorités quant à leur façon de se comporter avec les migrants au Maroc". La réunion a regroupé des conseillers du roi et les ministres concernés par ce dossier, selon ce journal qui rappelle que le cabinet royal a publié un communiqué dans lequel "le souverain a souligné que le Maroc a toujours été un pays de migration, de transit et d'accueil vu les rapports séculaires qui le lient aux pays subsahariens".
Le journal Al Akhbar note par ailleurs que "le Maroc a souffert de l'approche sécuritaire de l'Europe qui a fermé ses frontières aux flux de l'immigration clandestine" lors même que "le contrôle par le Maroc de ses frontières a été un franc succès". La reconnaissance des droits des migrants et la réactivité du Maroc le place au rang de leader africain en la matière.
Terre d'accueil
Al Ahdath Al Maghribiya a pour sa part rapporté que les associations de défense des droits humains ont accueilli avec satisfaction le rapport, citant à ce propos le président de l'OMDH, Mohamed Al Nachnach, qui a qualifié de "positif" son contenu et déclaré que "l'OMDH se penchait depuis longtemps sur ce dossier dans le cadre d'un partenariat avec le HCR au Maroc et avec les candidats au droit d'asile". Pour le règlement de la question migratoire, le Maroc a toujours prôné l'approche économique et sociale, jugeant à elle seule "insuffisante et improductive l'approche sécuritaire".
Les Marocains, forts de leur histoire, n'ont jamais trahi leur vertu et leur sagesse pour céder à pratiques xénophobes ou racistes. Le rapport constitue un espoir pour le continent africain, en ceci que la plus haute autorité du pays a reconnu les droits des migrants, plaçant le Maroc au rang de modèle unique en la matière. Le roi Mohammed VI a certes donné son accord au contenu du rapport, mais sa capacité d'anticipation en a surpris plus d'un. Nos conclusions quant à cette leçon de démocratie et de valeurs humaines s'adressent aux adversaires du royaume qui ne ratent aucune occasion pour ternir son image et pour porter atteinte à son intégrité territoriale.
Une seule question avant de vraiment conclure : ces mêmes milieux ici et là-bas auront-ils le courage, à l'instar du notre pays, d'appuyer le Maroc pour que les réfugiés sahraouis séquestrés à Tindouf par les Algériens et le Polisario bénéficient de leurs droits les plus élémentaires à la dignité, et que le HCR les recense comme nous le réclamons depuis des décennies.