C'est lors du Dialogue interne de son parti, le PJD, tenu samedi 20 octobre à Bouznika, que Saâd-Eddine El Othmani a annoncé la la reprise du dialogue social durant la semaine prochaine. Le chef du gouvernement a formulé l'espoir de trouver un terrain d'entente avec les centrales syndicales.
Le dernier round du dialogue social, tenu fin avril dernier, a consacré la mésentente entre le gouvernement et les syndicats, surtout au sujet de la hausse des salaires et des allocations familiales proposée par l'Exécutif (400 dirhams sur trois ans).
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Cette fois, les syndicats iront au prochain round du dialogue social en rangs dispersés. Et pour cause, l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), proche du parti de l’Istiqlal (PI), a accepté l'offre du gouvernement. L'UGTM justifie son accord par la situation générale qui prévaut dans le pays, marquée par des tensions sociales à cause des augmentations successives des prix.
En revanche, l'Union marocaine du travail (UMT) et la Confédération démocratique du travail (CDT) opposent un niet catégorique, appelant à présenter une offre spéciale pour le secteur privé, englobant des secteurs qui emploient de larges catégories de la population.
El Othmani aura du mal à convaincre ces deux syndicats du bien-fondé de son offre. Les négociations risquent d'échouer et le dialogue social de stagner.
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