Le Sommet a été ouvert par l’émir du Koweït Sheikh Sabah al-Ahmad, président sortant. Le chef d'Etat koweitien a appelé notamment à l'unification des rangs arabes et au soutien de la cause palestinienne. Le président égyptien Abdelfettah al-Sissi a, par la suite, pris le relais pour présider ce 26ème Sommet arabe. Il a d’abord donné un aperçu historique des multiples conflits qui divisent les pays arabes depuis leur indépendance, évoquant "les défis sécuritaires, en particulier les problèmes de l'extrémisme religieux et du terrorisme". "Le terrorisme, a-t-il indiqué, exploite les conflits pour déstabiliser les nations. Des intrus étrangers tentent de s'immiscer dans les affaires intérieures de nos Etats arabes. Il est nécessaire de mettre en place une stratégie pour résoudre nos problèmes", a-t-il estimé. Il a également réitéré le besoin de créer une force multinationale pour faire face aux menaces sans précédent représentées par les groupes terroristes. "Il est indispensable de mettre en place une force arabe commune. L'Egypte soutient fermement ce projet", a-t-il ajouté, soulignant "qu'il n'y aura pas de paix sans la création d'un Etat palestinien". "L'Egypte soutient fermement la cause palestinienne jusqu'à ce qu'elle atteigne ses objectifs".
Le président égyptien a aussi insisté sur "le rôle des institutions religieuses dans la lutte contre l'extrémisme religieux". Parlant du Yémen, il a déclaré que "la situation dans ce pays menace notre sécurité commune et celle de la Libye nous préoccupe". "Il faut soutenir le gouvernement légitime en Libye", a-t-il préconisé après avoir appelé à "sauver la Syrie où la dégradation de la situation devient de plus en plus alarmante. Il est urgent de concevoir une stratégie arabe unifiée pour ce pays. Nous oeuvrons pour réunir les forces syriennes modérées". "L'avenir de la Nation arabe est tributaire des résolutions qui résulteront de ce Sommet", a-t-il conclu.
Ce 26ème sommet achèvera ses travaux dimanche par la publication des recommandations.