Dans le communiqué final ayant sanctionné ce sommet extraordinaire, tenu en présence du prince Moulay Rachid, qui représentait le roi Mohammed VI, les dirigeants arabes ont condamné "les actions terroristes des milices houthies et les agissements de l'Iran qui s’opposent aux principes de bon voisinage et menacent la sécurité et la stabilité dans la région".
Le sommet a dénoncé "les attaques terroristes perpétrées par les milices houthies, soutenues par l’Iran, contre des stations pétrolières en Arabie Saoudite à travers des drones sans pilote", condamnant par la même occasion "les opérations de sabotage ayant ciblé des navires de commerce dans les eaux territoriales émiraties".
Le communiqué final a souligné que "les pays arabes visent à rétablir la stabilité et la sécurité dans la région", affirmant que la réalisation de cet objectif passe par le respect des principes de bon voisinage, le non-recours à la force, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le respect de leur souveraineté.
A cet effet, le sommet a considéré que les agissements de Téhéran dans la région constituent "une menace directe et sérieuse", soulignant que "les relations de coopération entre les pays arabes et la République islamique d'Iran devraient être fondées sur le principe du bon voisinage, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et du respect de la souveraineté".
Le sommet a également souligné l'importance de la solidarité entre les pays arabes face à l'ingérence de l'Iran dans leurs affaires intérieures, directement ou indirectement, dans le but de déstabiliser leur sécurité et stabilité, insistant sur la nécessité de renforcer la coopération et la coordination entre les Etats arabes contre ces dangers.
Le sommet a également condamné le lancement continu de missiles balistiques de fabrication iranienne par les Houthis contre l'Arabie saoudite, affirmant qu'il s’agit d'une "menace contre la sécurité nationale arabe".
Par ailleurs, le sommet a réaffirmé le droit du Royaume d'Arabie saoudite de défendre son territoire conformément à la Charte des Nations Unies et son soutien aux actions prises contre les attaques dans le cadre du droit international.