Dans une déclaration hier à la MAP, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Eddine El Otmani, a souligné que "les positions constantes sur la question du Sahara marocain, réitérées par de nombreux pays africains lors du dernier sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba ont permis de déjouer les manaœuvres des adversaires de l'intégrité territoriale du royaume". Faut-il déduire que la question du Sahara n'a pas été abordée lors de ce sommet qui prend fin aujourd'hui ? C'est le cas, confient des sources au sein du ministère des Affaires étrangères.
Mobilisation diplomatique
Pour rappel, cette question n'était pas inscrite à l'ordre du jour de ce sommet. Certains pays africains, à leur tête l'Afrique du Sud, ont fait du lobbying pour qu'elle soit abordée dans le cadre des travaux de ce sommet. La réaction du Maroc ne s'est pas faite attendre et la diplomatie s'est mobilisée pour sensibiliser les pays africains amis à ce sujet. Dans ce registre, le Gabon a créé le groupe des "alliés et amis du Maroc" pour mener une offensive diplomatique en faveur de l’intégrité territoriale du royaume.
A en juger par les propos de El Othmani, "plusieurs pays africains ont réitéré leurs positions constantes, privilégiant la voix de la sagesse, la logique et la raison et découlant d'une connaissance parfaite des origines et de l'évolution de ce conflit régional".
