Première réaction officielle du Maroc au décès du chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, mardi 31 mai dans une clinique aux Etats-Unis. Un «non-événement d’un point de vue politique», précise une source officielle à Rabat, soulignant que cette disparition «n’aura aucun impact» sur le dossier du Sahara marocain.
Mohamed Abdelaziz, comme d’ailleurs n’importe quel autre pressenti à sa succession, n’était qu’un «figurant, et non pas un acteur du dossier, qui était, et demeure, contrôlé ailleurs», explique la même source officielle.
Allusion est ici faite à Alger qui garde la main haute sur ce conflit hérité de la période de la guerre froide et qu’elle a inventé de toutes pièces dans les années 70 pour nuire aux intérêts du royaume du Maroc.
"Le décès de Mohamed Abdelaziz, comme pour tout décès, est regrettable, notamment pour la famille et les proches", souligne encore la même source, en présentant ses condoléances à la famille du défunt qui réside chez elle au Maroc (Kasbat Tadla, à 80 km de Béni Mellal).