On en sait enfin un peu plus sur le décès de Abdelouahab Belfqih, ancien dirigeant et député de l’USFP passé au PAM et également ex-candidat à la présidence de la région de Guelmim-Oued Noun.
Selon un communiqué du procureur général du Roi à Guelmim, et d’après les enquêtes et expertises effectuées sous la supervision du parquet compétent, il en ressort ce qui suit:
- Les membres de la famille et le personnel de maison du défunt ont déclaré que Abdelouahab Belfqih est rentré chez lui 02h30, mardi 21 septembre 2021, et qu’il est cloîtré dans sa chambre sans la quitter.
- Ayant entendu la déflagration, les membres de la famille ont ouvert la chambre du défunt qu’ils ont trouvé étendu sur le dos, avec du sang qui coulait de son ventre et un fusil de chasse à sa portée.
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- A ce moment-là, selon les mêmes témoins, Abdelouahab Belfqih était toujours en vie et avait demandé à ne pas être transféré à l’hôpital.
- Les gardiens de la maison ont affirmé n’avoir remarqué aucune présence suspecte ou l’arrivée d’un étranger la nuit du drame.
- L’autopsie a conclu au décès causé par le coup de feu.
- L’expertise balistique a conclu que le coup de feu a été tiré du fusil de chasse du défunt. Les analyses ont conclu à la présence, sur ses mains, d’éclats de la même balle et de particules de baryum, d’antimoine et de plomb.
- L’ADN prélevé sur l’arme, ainsi que les traces de sang sur les lieux ont démontré qu’il s’agit bien de l’empreinte génétique du défunt.
Sur la base de tous ces éléments, le parquet conclut qu’il s’agit bien d’un suicide et, de ce fait, a décidé de classer l’affaire puisque le décès n’était pas le résultat d’un crime.