Le Maroc avait adressé une première invitation à l'UPA de tenir son Assemblée à Marrakech, lors de la réunion des parlementaires africains, en février dernier en Guinée Bissau.
A Khartoum où s'ouvre, ce jeudi 2 juin, la 68ème session du Comité exécutif de l'UPA sous la présidence de Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, l'invitation du Maroc sera officiellement entérinée par le vote d'une recommandation, selon une source proche de ce dossier.
"La réunion de l'UPA à Marrakech aura pour avantage d'associer les parlementaires africains aux décisions que prendra la COP22", a-t-on indiqué.
A Khartoum, la 68ème session du Comité exécutif de l'UPA doit aussi débattre de la situation financière critique que vit l'organisation et du suivi des dernières recommandations concernant "la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique", "le défi des pays africains face aux effets négatifs des changements climatiques" et de "la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des enfants".
Le Maroc, selon notre source, saisira la réunion de Khartoum pour évoquer la première cause nationale. Talbi Alami, dans son intervention, va mettre en exergue la responsabilité de l'Algérie dans ce conflit, créé de toutes pièces pour déstabiliser le royaume, et expliquera la portée de la proposition marocaine qui porte sur une large autonomie de nos provinces du sud, jugée sérieuse et crédible par la communauté internationale, pour clore définitivement ce dossier.