Des sources bien informées révèlent que le conseil de la commune de Tanger a subi un grand remue-ménage. Des vice-présidents du maire, Mounir Laymouri, ont ainsi fait irruption dans son bureau pour manipuler certains dossiers. Le maire, qui était en déplacement en Espagne, a découvert à son retour un désordre indescriptible dans ses dossiers et ses documents.
Les mêmes sources indiquent que le maire, très en colère, a sermonné la direction de la commune qui a permis aux adjoints d’accéder à son bureau sans son autorisation. En visionnant les caméras de surveillance, il a découvert qu’ils étaient accompagnés d’un journaliste.
Certaines parties sont intervenues pour dissuader le maire de porter plainte. Une décision qui aurait aggravé les turbulences dont souffre la majorité depuis l’élection du dixième vice-président. Les mêmes sources confirment que le maire n’a pas porté plainte.
Le quotidien Al Akhbar souligne que de nouveaux conflits ont éclaté, cette fois-ci au sein du PAM qui dirige le conseil communal après la révocation du président du groupe. C’est ce qui a poussé ce dernier à mentionner sur les réseaux sociaux l’existence d’une mafia de l’immobilier. Des réseaux mafieux qui s’étendraient jusqu’à certains conseils, s’enrichissant du morcellement clandestin de terrains. Le chef du groupe destitué occupe également le poste de président d’un arrondissement à Tanger où il a activé le dossier Benader. Une affaire qui a déclenché une enquête judiciaire à l’encontre de l’un des responsables communaux, partie prenante dans ce dossier.