La tension a repris de plus belle au sein des structures régionales de l’USFP à Tanger, après que des anonymes ont déclenché une guerre électronique en usurpant les fonctions de certains responsables des organes locaux. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mercredi 4 août, que ces réfractaires se sont rebellés contre la décision de Driss Lachgar de dissoudre toutes les structures du parti dans cette région.
Dans un communiqué, le secrétariat provincial du parti indique que, «en ce qui concerne les informations rapportées sur de prétendues sanctions prises contre certains cadres du parti, le secrétaire provincial a tenu à rappeler qu’aucune correspondance ne lui était parvenue dans ce sens. De toute façon, il refuse toute décision, quelle qu’en soit la nature, qui ne repose pas sur la loi et qui provient de parties ayant perdu toute légitimité».
Autant dire, ajoute le communiqué, que la soi-disant nouvelle décision prise à l’encontre du secrétaire provincial du parti de Tanger et d’un membre de la Chabiba demeure, juridiquement et politiquement, nulle et non avenue. Et pour cause, poursuit le communiqué, ces décisions émanent d’une partie illégitime qui verse dans l’abus de pouvoir et la violation de la loi régissant l’action des partis politiques, ainsi que le statut et le règlement intérieur de l’USFP.
Le quotidien Al Akhbar rapporte qu’au moment où l’USFP est fragilisé, plusieurs organisations parallèles se révoltent contre la dissolution de tous les organes du parti à Tanger par le Premier secrétaire, Driss Lachgar. Les responsables de ces organisations dissoutes affirment qu’ils continuent d’accomplir leurs prérogatives comme elles sont définies par la loi.
Non seulement, poursuivent-ils, ils s’activent sur les réseaux sociaux, mais ils accomplissent leur travail d’encadrement et échangent des correspondances officielles avec toutes parties concernées, que ce soit avec l’administration ou les autres instances: «Ce faisant, ceux qui s’estiment lésés par les actions du secrétaire provincial et des organes parallèles du parti peuvent recourir à la justice afin de prouver le préjudice qu’ils ont subi, au lieu de lancer des feux d’artifices, sans effet, sur les réseaux sociaux», conclut le communiqué de ces organisations.