Suite à l’enquête menée par l’inspection générale du ministère de l’Enseignement supérieur, Taoufik Saïd, doyen de la faculté de droit relevant de l’Université Abdelmalek Saadi à Tanger, a pris la décision de radier définitivement la parlementaire inscrite dans le cycle du doctorat, révèle le journal Al Akhbar dans sa livraison du 30 mai.
Pour rappel, cette inscription avait suscité un tollé car la députée PAM, Nadia Bouzandfa, était inscrite dans le cycle doctoral en droit public, alors qu’elle disposait d’une licence en littérature française. D’après le quotidien, le ministre de tutelle Abdellatif Miraoui a été informé de cette décision par le doyen de la faculté, Taoufik Saïd.
Selon les sources du journal, la direction de la faculté a adressé deux courriers à la parlementaire. Le premier courrier, électronique, a été envoyé le 23 mars, tandis que le second lui a été adressé par voie postale le 10 mai. La députée issue du PAM a accusé réception de ce dernier courrier, le 12 mai, deux jours plus tard.
Quatre mois après son inscription dans le cycle doctoral en droit public, la députée élue sur la liste régionale à Marrakech-Safi n’a pas délivré le diplôme de Master en droit public qu’elle affirme avoir obtenu dans une université privée à Agadir, alors qu’elle est titulaire d’une licence en littérature française, rapportent encore les sources du journal.
Comme le rappelle le quotidien, l’inspection générale relevant du ministère de l’Enseignement supérieur a ouvert une enquête relative à l’inscription de cette députée. L’investigation a mené les enquêteurs jusqu’à la faculté de lettres à Tanger, où ils ont consulté le cahier de charges pédagogique relatif au doctorat concerné.