La France a pu éviter des opérations terroristes de grande envergure grâce à la vigilance des services sécuritaires marocains, leur approche anticipative et leur coopération efficace avec leurs homologues français.
Les projets terroristes neutralisés visaient la place de la République à Metz, avec l’attaque de foules avec des armes à feu ou avec des véhicules leur fonçant dessus ou encore en déclenchant des incendies. L’objectif étant de faire le plus grand nombre de victimes, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 3 et 4 septembre.
En effet, l’enquête menée par les services marocains sur Redouane Dahbi et Ayyoub Sadki, deux extrémistes partisans de Daech, extradés le 26 août de France, a révélé qu’ils préparaient des projets terroristes, ciblant des sites sensibles très fréquentés. Les deux terroristes projetaient l’exécution de leur plan la dernière semaine des vacances dans la région de Metz.
Les deux Français d'origine marocaine, totalement acquis à la stratégie de l’organisation terroriste Daech, comptaient également cibler des sites publics et d’autres résidences qui connaissent une grande affluence.
Ainsi, poursuit le quotidien, le suspect Redoaune Dahbi avait mis au point un projet terroriste visant un grand night-club, situé au centre de la Place de la République, en plus d’un autre restaurant, réputé pour être fréquenté par la communauté homosexuelle.
Cette action cherchait à rééditer l’acte terroriste qui avait ciblé une discothèque gay d’Orlando aux Etats- Unis en juin dernier.
En plus de ces projets terroristes en France, Redouane Dahbi avait également visé le Maroc, en appelant les partisans de l’organisation Daech à mener des opérations terroristes dans le royaume, en ciblant des secteurs vitaux et les services de sécurité.