La cellule terroriste démantelée lundi et composée de 10 jeunes femmes dont sept mineures (âgées entre 15 et 17 ans) prévoyait de passer à l’acte le 7 octobre, soit le jour du scrutin législatif.
C’est ce qu’a déclaré ce mardi Abdehak Khiame directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ-DGST).
«Nous avons trouvé des traces d’explosifs au domicile de l’une des prévenues et nous recherchons activement le lieu où a été dissimulée la ceinture explosive», a affirmé Abdelhak Khiame qui tenait une conférence de presse au siège du BCIJ à Salé.
Le responsable sécuritaire n’a pas donné plus de détails sur la cible qui était visée, mais s’est contenté de dire qu’elle devait faire partie d’un large éventail de cibles dont des institutions, des infrastructures économiques et surtout des sites touristiques.
Abdelhak Khiame a fourni d’autres détails sur les relations entre les prévenues et des éléments opérationnels de Daech dans la région syro-irakienne.
Les sept mineures ont ainsi contracté des mariages virtuels avec des jihadistes sur place et surtout avec la bénédiction de Baghdadi lui-même.
Cerise sur le gâteau, les dix prévenues ont déclaré lors des interrogatoires préliminaires qu’elles ne regrettaient pas leur arrestation et qu’elles «étaient fières d’aller en prison car elles défendaient une cause».