Au cours des dernières 24 heures, la Guardia Civil a interpellé deux individus soupçonnés d’avoir des liens avec une organisation terroriste, indique un communiqué du ministère espagnol de l’Intérieur.
Le premier suspect arrêté dans la région de Valence était affilié à un courant extrémiste depuis plusieurs années, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 24 janvier 2025. Le deuxième, de nationalité tunisienne, a été interpellé alors qu’il tentait de s’introduire illégalement dans la ville occupée de Sebta. D’après l’enquête, le prévenu tunisien s’était rendu en Syrie en 2016 pour rejoindre une organisation terroriste. Après avoir accompli toutes les formalités d’usage, la police nationale l’a refoulé vers son pays d’origine.
Cette opération a été conduite en coordination avec la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire), qui a suivi la piste du suspect jusqu’à son arrivée à Sebta. Le communiqué du ministère de l’Intérieur espagnol indique que le retour des «combattants» qui ont rejoint des groupes terroristes en 2011 «constitue un danger pour la sécurité nationale». Ces combattants ont été entrainés à l’utilisation d’armes et d’engins explosifs à l’étranger.
Le communiqué a révélé l’existence d’une coopération étroite avec les pays voisins, faisant allusion au Maroc, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. C’est en coordination avec eux que la Guardia Civil piste ces «djihadistes revenants», notamment aux points d’entrée et de sortie du pays. Il existe une coopération à plus grande échelle avec les autorités marocaines qualifiées «d’alliées», relaie Al Ahdath Al Maghribia, qui vise à freiner les mouvements de ces «revenants» qui pourraient commettre, à tout moment, des attentats.