Finalement, l’assaillant du commissariat de Paris n’est pas marocain comme cela a été rapporté hier par la presse française suite à sa neutralisation par des agents de police en faction dans le 18ème arrondissement de Paris. Les enquêteurs de la section antiterroriste de la brigade criminelle de la préfecture de police (SAT) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSE) a établi que l’auteur de l’attentat manqué était tunisien, de son vrai nom Tarek Belkacem.
Arrêté en 2013 pour une affaire de vol dans le sud de la France, l’intéressé avait déclaré s’appeler Salah Ali et se présentait comme un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca.
Faux, archi-faux. C’est en tout cas ce qu’a révélé le procureur de la république française François Molins. Selon ce dernier, un « téléphone portable » et « un papier sur lequel figurent le drapeau de Daech et une revendication manuscrite sans équivoque en langue arabe » avaient été retrouvés sur l’individu. On apprenait après coup que la missive était signée … non pas d’Ali Salah mais d’un certain Tarek Belkacem.
Le texte de la revendication était, d’après le quotidien Le Monde, ainsi rédigé : «A la première ligne «je suis Abou», à la ligne suivante, Tarek Belkacem «et, à la troisième ligne, de la ville de Tunis».
Vous avez bien lu : «de Tunis» et non de Casablanca comme l’intéressé l’aurait affirmé en 2013 dans une tentative de donner le change à la police française.