L’organisation terroriste Daech, en perte de vitesse sur le terrain, connaît également des problèmes organisationnels. Des combattants marocains sont ainsi montés au créneau pour manifester leur refus de poursuivre les combats en Irak, sous la bannière de la nébuleuse terroriste. C’est en effet ce qu’ont révélé des documents saisis par les forces armées irakiennes, après la bataille de libération de l’université de Mossoul.
En plus du refus de combattre sous les couleurs de Daech en Irak, les combattants marocains préfèrent rejoindre la Syrie, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 20 janvier. Et de préciser que les jihadistes marocains combattaient au sein de la «Katiba» (unité de combattants) baptisée «Tarik Ibn Ziad» et créée pour assurer le recrutement des Marocains, de combattants issus des autres pays de d’Afrique du Nord, ainsi que de ressortissants européens d’origine magrébine.
Cette unité de combattants, dont la majorité des membres sont des Marocains, était dirigée par un originaire de la ville de Fnideq, Abdelaziz El Mahdali, qui a passé le flambeau à son compatriote Abdelilah Hammich, natif de Rabat.Ce dernier est toujours activement recherché à l’échelle internationale pour ses liens avec les attentats de Paris, en juin 2015.
Selon les mêmes documents, la «Katiba Tarik Ibn Ziad» manipule les recrues pour les pousser à commettre des attentats dans des pays européens, notamment en France et en Belgique. Aujourd’hui, cette unité est secouée par des insurrections.