Un communiqué du ministère de l’Intérieur, diffusé ce vendredi 1er novembre, rend compte de l’expertise scientifique effectuée sur les produits saisis par le BCIJ chez les membres de la cellule démantelée le 25 octobre à Tamaris (banlieue de Casablanca) et à Chefchaouen.
La même source indique que l'expertise a conclu qu’il s’agit de composantes et d’ingrédients chimiques destinés à confectionner des charges explosives, mais aussi des mixtures hautement toxiques et extrêmement dangereuses pour les êtres humains et l’environnement.
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Quant aux armes saisies lors de la même opération (fusils et armes de poings), le ministère de l’Intérieur affirme qu’il s’agit d’armes en bon état et prêtes à l’usage alors que les autres gadgets devaient servir pour générer de l’énergie et multiplier la force des détonations.
Pour rappel, cette cellule a été démantelée à Tamaris II dans la banlieue de Casablanca et à Chefchaouen. L’opération coup de poing menée par les commandos du BCIJ avaient permis l’arrestation de 7 individus ayant prêté allégeance à Daech et préparé des attentats contre des sites sensibles du pays.