Les membres de cette cellule, démantelée le 27 janvier dernier et dont ses membres s'activaient dans plusieurs villes du Royaume, sont poursuivis notamment pour "constitution d’une bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public et possession d'armes à feu pour commettre des actes constituant un crime terroriste", précise la même source.
Un communiqué du ministère de l’Intérieur avait indiqué que le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la Surveillance du territoire national (DGST) est parvenu, sur la base de renseignements précis, à mettre en échec un dangereux projet terroriste du groupe dit "Etat islamique", ayant permis le démantèlement d’une cellule terroriste composée de sept membres s’activant dans les villes d’El Jadida, Salé, El Gara, la commune rurale Boulaâouane (province d’El Jadida), et au douar Maatallah (caïdat Ouled Zoubir, Cercle Oued Amlil, province de Taza).
Il a été procédé lors de cette opération à la saisie d'armes à feu, dont un pistolet mitrailleur muni de lunettes à vision nocturne infrarouge et 7 pistolets, d'une importante quantité de munitions, 4 couteaux de grand format, deux appareils de télécommunication, ainsi que des pantalons treillis militaires, des bâtons télescopiques, des équipements et substances chimiques et des liquides suspects servant probablement à la fabrication d’explosifs et deux gilets dotés de ceintures explosives, avait jouté le communiqué, précisant que ces objets suspects seront analysés au laboratoire de la police scientifique et technique pour en déterminer la nature.