Un nouveau pas dans le sens de l'escalade anti-marocaine voulue par Alger. Un lauréat de l'académie militaire "Cherchell", à Alger, a été nommé hier dimanche 4 février à la tête de "l'exécutif" de la "RASD" par Brahim Ghali. Mohamed Akaik, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est un inconditionnel de la "reprise des armes" contre le Maroc. Sa nomination se veut ainsi un signal d'escalade voulue par Alger, après le dangereux épisode de la crise de Guerguerat (2016-2017).
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Au-delà de ce signal belliqueux, la nomination de ce chef de guerre réputé être "faucon des faucons" avec Mohamed Lamine Bouhali, se veut aussi un "geste" envers la tribu "Izerguyine", longtemps bannie des sphères de pouvoir au QG de Rabouni. Le nouveau patron de "l'exécutif", souffrant d'une paralysie faciale, est en effet issu de cette tribu, longtemps mise au banc au profit de sa rivale, majoritaire, des "Rguibates".
Alger veut faire de cette nomination un double coup: d'une part, envoyer un signal belliqueux à l'étranger et, de l'autre, apaiser le mécontentement grandissant à Tindouf.