Si les citoyens africains ont largement exprimé leur joie d’accueillir le roi du Maroc Mohammed VI, chose bien visible dans les rues rwandaises et tanzaniennes, la diplomatie algérienne, quant à elle, tente en vain de brouiller l’image du retour en force du Maroc dans l’enceinte africaine, fait remarquer le journal Al Ahdath Al Maghribya, dans sa livraison de ce jeudi 27 octobre 2016.
Ramdan Laâmamra, ministre algérien des Affaires extérieures et de la coopération internationale, tente de pousser l’organisation onusienne à «trouver une solution juste et équitable aux questions en suspens, y compris à la question palestinienne et à celle du Sahara», et ce, au moment même de cette tournée réussie du monarque marocain, explique le journal.
La violence verbale du chef de la diplomatie algérienne s’est poursuivie sur un ton plutôt rancunier, puisqu’il a tenu à assimiler lutte africaine pour la libération et tentative algérienne de perturber l’élan marocain pour le développement, rapporte le journal. «Les vents de la libération et de la liquidation du colonialisme dans le continent noir ont débouché sur le succès de tous ses peuples à recouvrir leur indépendance, à l’exception du peuple sahraoui», affirme-t-il dans des propos rapportés par l’agence de presse du Polisario.
Les médias algériens, au lieu de se pencher sur les nombreux problèmes dont souffrent leurs compatriotes au quotidien, cherchent désespérément des angles d’attaques pour dévoiler les desseins avilissants de leurs maîtres. Al Ahdath cite l’APS, l’agence officielle algérienne, qui a monté de toutes pièces une information: Al Mouradia se trouve dans un sale pétrin, laissant dire que son allié, l’Afrique du Sud, avait mis en garde son ambassade au Maroc contre toute participation à un événement à caractère national, notamment à ceux qui auraient pour objet la défense de l’intégrité territoriale.
Dans la même optique, le quotidien algérien, célèbre pour son hostilité envers tout ce qui est marocain, rapporte une autre information anecdotique, selon laquelle «le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz aurait réfuté la condition émise par le Maroc contre son retour à l’Union Africaine et aurait même estimé que la mise à l’écart du Polisario de cette organisation constituait une «ligne rouge à ne pas franchir», lit-on dans l’article d’Al Ahdath.