Une nouvelle fois, l'approche anticipative de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a montré son efficience.En effet, grâce à une collaboration parfaite avec son homologue espagnole, la DGST a pu permettre, mardi, la neutralisation d'un important réseau de trafic d'êtres humains, notamment de femmes nigérianes, à des fins sexuelles.
Cette opération s’est faite en deux phases. La première étape, qui s’est déroulée sur le territoire espagnol, s’est soldée par l’arrestation de sept membres de l'organisation criminelle.Par la suite, les informations recueillies par les services de la DGST ont permis l’arrestation de trois ressortissants nigérians, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce jeudi 16 février.C’est ainsi que l’opération s'est soldée par le démantèlement intégral de ce réseau criminel qui contrôlait le trafic illégal des immigrés à travers le Détroit de Gibraltar, précise le quotidien qui cite la police espagnole.
Les membres du réseau, qui n'hésitaient pas à recourir aux sévices corporels, obligeaient les femmes à se prostituer plus de douze heures par jour et; ensuite, elles devaient s'agglutiner dans des cabanes de fortune, rapporte pour sa part Akhbar Al Yaoum dans son édition du même jour. Et le quotidien de rappeler que l’enquête menée par les services sécuritaires espagnols, en collaboration avec leurs homologues marocains, avait permis d’identifier les membres de cette mafia basée au Maroc et au Nigeria. Les investigations avaient commencé en 2015, quand la police espagnole avait interpellé une mineure nigériane, âgée de seize ans, victime des réseaux de trafic d'êtres humains et de traite de femmes à des fins sexuelles.