Le roi Mohammed VI devrait présider ce vendredi un Conseil des ministres. Selon l’édition d’Al Massae de ce jeudi 14 mai, ce Conseil devrait se tenir au Palais royal de Casablanca. Mais auparavant, souligne le quotidien, le souverain devrait nommer trois nouveaux ministres. Le poste de Soumia Benkhaldoun (PJD) devant passer à la trappe comme l’affirme le journal, il serait question de la nomination des ministres qui remplaceront les Harakis Mohamed Ouzzine et Abdeladim El Guerrouj, en plus de El Habib Choubani du PJD. Les heureux remplaçants, croit savoir Al Massae, devraient assister au Conseil des ministres juste après leur nomination par le roi.
En attendant, les supputations vont bon train quant à qui remplacerait qui dans le gouvernement Benkirane III. Donné comme « favori » pour prendre la place d’El Habib Choubani au ministère chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, le PJD aurait finalement écarté la piste Abdellah Bouanou. La raison? Selon Al Massae et ses sources, Abdelilah Benkirane aurait encore grand besoin du chef du groupe parlementaire de son parti au sein de l’Hémicycle pour l’actuelle et cruciale année législative. De la sorte, le poste d’El Habib Choubani pourrait revenir à Rachid Lemdouar, ancien député PJD de Casablanca et actuellement membre du Conseil constitutionnel. Sinon à Abdelaziz El Omari, directeur du siège central du parti.
Soumia Benkhaldoun, elle, ne serait pas remplacée. « Nous ne voulons pas donner l’impression de courir derrière les postes de responsabilité », explique un dirigeant du parti islamiste à Al Massae. Chez les Harakis, le flou est encore plus total quant aux éventuels remplaçants de Mohamed Ouzzine et de Abdeladim El Guerrouj. Mais quatre noms reviennent toujours et avec insistance: Driss Merroune, membre du Bureau politique, Hassan Sekkouri, directeur du cabinet de Mohand Laenser et le député Mokhtar Ghambou. Sans oublier la star montante chez les femmes du MP en la personne de Khadija Mourabit Oum Al Bachair, présidente de l’organisation féminine de la Haraka.
Pour finir, Al Massae donne une petite révélation pour la route. Avant d’être débarqués de leurs fonctions, Soumia Benkhaldoun et El Habib Choubani ont été "priés" d’annuler des voyages officiels qui devaient les mener en Jordanie, pour la première, et en Tunisie pour le deuxième. Comme quoi, il est vrai que parfois, un malheur n’arrive jamais seul…