Finalement Abdeljabbar Rachdi estime que ces attaques visent à entraver la préparation du 18ème congrès du parti de la Balance. Dans une mise au point dont une copie est parvenue à Le360, le député istiqlalien, un homme connu pour son intégrité morale, écrit qu’il vient d’apprendre avec surprise qu’un procès lui a été intenté l’accusant d’avoir «prétendument gaspillé des fonds publics au sujet d’études récemment achevées par le parti».
Le responsable istiqlalien qualifie de «mensonges et d’allégations trompeuses» ces accusations, objet d’une plainte qui, selon lui, «intervient dans le contexte de la sale guerre menée par certaines parties dans le but d’entraver le travail de la Commission préparatoire et de contrecarrer la tenue du 18ème congrès». Dans sa mise au point, le dirigeant istiqlalien, membre du Comité exécutif sortant, ne précise pas l’identité du plaignant. Et de souligner que le procès a été intenté contre sa personne, «moi, en ma qualité de responsable des transactions liées aux études, ce qui signifie une grande ignorance et une falsification des faits dans le but d’induire l’opinion publique en erreur».
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«Ma principale tâche, a-t-il ajouté, se limite uniquement à présider le comité scientifique chargé de veiller à ce que les études respectent les contrôles scientifiques et la méthodologie scientifique, et dans la mesure où les contractants doivent respecter le cahier des charges pour chaque étude séparée».
Abdeljabbar Rachdi précise que sa mission au sein de cette commission scientifique «n’a rien à voir du tout avec la gestion financière de ces études». Il précise que la Cour des comptes «dispose d’un dossier complet sur le sujet».
Le dirigeant istiqlalien affirme par ailleurs qu’il prendra «toutes les mesures juridiques et judiciaires contre toute personne visant à nuire à sa réputation et à sa dignité et contre tous ceux qui sont derrière ces attaques injustes».