Le gouvernement de Aziz Akhannouch, nommé le 7 octobre 2021 et officiellement investi par le Parlement après avoir obtenu un vote de confiance le 13 octobre, devrait être largement remanié dans les prochains jours. Six à huit ministres, qui seraient sur des sièges éjectables en raison de leur faible rendement, seront remplacés pendant ce mois de Ramadan.
Ces ministres, des débutants sans expérience mais aussi des vétérans, hommes et femmes, seraient débarqués en raison des défaillances de communication au niveau de leur département mais aussi en raison de leur lenteur, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 5 avril.
Et de préciser que «le chef du gouvernement aurait reçu le feu vert pour proposer des noms afin de remplacer les ministres qui n’ont pas convaincu». Autant dire, fait remarquer le quotidien, que des ministres n’auraient pas été à la hauteur de la tâche qui leur a été confiée, comme ils n’ont pas réussi à convaincre les citoyens.
Ceci donnait l’impression, poursuit le quotidien, que des départements étaient gérés de manière technocratique n’ayant aucune relation avec l’approche politique. Ainsi, pour combler le déficit relevé au niveau de l’exercice gouvernemental, font savoir les mêmes sources, le chef du gouvernement fera appel à «de nouveaux profils capables d’interagir et de réagir avec efficience dans la gestion de crises».
Le remaniement ne concernerait pas uniquement certains départements nouvellement créés, mais toucherait également un ministère de souveraineté, qui aurait agi parfois à l'encontre de la feuille de route gouvernementale, ajoute le quotidien sans donner plus de précisions. Les mêmes sources indiquent enfin que le remaniement renforcera également l’harmonie et la cohésion de l’équipe gouvernementale afin d’agir et de répondre aux attentes de la population, surtout concernant les affaires liées à la hausse des prix et les répercussions négatives de la sécheresse.