Ce n’est pas le rêve américain, mais bien le rêve marocain! Un vendeur de «Maâqouda» (mets populaire et pas trop cher à base de pomme de terre et d’œufs), à Rabat, a carrément décroché la lune.Ainsi, selon Assabah dans sa livraison de ce jeudi 21 janvier, ce vendeur de «Maâqouda» de Yacoub El Mansour, quartier populaire de la capitale, a réussi à évoluer dans sa carrière au point d'en arriver à occuper l’un des postes ministériels les plus sensibles, au sein d'un département que le journal ne nomme d'ailleurs pas.
Ainsi, notre ancien gargotier a travaillé dans un service de légalisation de documents administratifs avant de remporter le gros lot grâce, rapporte le quotidien, à des connivences entre son ministre et bienfaiteur et un autre membre du gouvernement Benkirane.
Par ailleurs, Assabah signale que, suite à cette nomination, un vent de fronde a commencé à souffler sur ledit département dont des cadres ont adressé des correspondances au chef du gouvernement. Correspondances qui auraient poussé le gouvernement, selon le journal, à revoir tout le processus de nomination aux postes à responsabilité. Une tâche dont a hérité le ministre haraki de la fonction publique, Mohamed Moubdii. Ce dernier, selon Assabah, aurait ainsi eu le feu vert de Abdelilah Benkirane pour uniformiser cette procédure et la généraliser, par voie réglementaire, à tous les départements ministériels.
Mardi dernier, à la chambre des Représentants, c’était au tour d’Ahmed Ben Touhami d’évoquer la question dans le cadre d’un droit d’informer.Attendons la suite, mais nous aimerions surtout connaître l’identité exacte du fameux «Moul maâqouda» et du ministre bienfaiteur qui l’a propulsé au sommet de son département.