Dans un communiqué relayé mercredi par les médias, l'association estime qu'"on cherche à blanchir et à justifier de façon irresponsable" les centaines d’attentats commis par le polisario contre des travailleurs espagnols au Sahara à l’époque coloniale.
Parmi ces attaques commises par le polisario, figurent des assassinats "brutaux" et des disparitions, rappelle l’Acavite, qui ajoute que l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, dispose de la liste des 289 attentats du front polisario et des plaintes à ce sujet qui attendent d'être élucidées et jugées jusqu'à aujourd’hui.
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L'association, qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du polisario, fait observer que l'unité didactique de géographie et d’histoire impartie dans les classes ne fait aucunement mention au polisario parmi les organisations terroristes ayant commis des attentats terroristes contre l'Etat espagnol et ses citoyens.
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Elle affirme avoir fait cette remarque officiellement lors de plusieurs réunions aussi bien à l’époque du gouvernement de Mariano Rajoy que de l'actuel exécutif.
A rappeler que l'association avait interpellé fin septembre dernier le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, au sujet des attentats terroristes commis par le polisario contre des travailleurs canariens dans le Sahara marocain durant les années 70 et 80.