Mais qu'en est-il exactement de l’affaire opposant Malika Alaoui, consule générale du royaume à Orly (France), à son ex-femme de ménage qui l’accuse de séquestration et de traitements inhumains?C’est le flou total, à en croire la presse nationale paraissant ce mercredi 15 mars. Cependant, Akhbar Al Yaoum affirme qu’une enquête administrative, menée par une commission qui entendra les deux parties, a été ouverte au niveau central du ministère des Affaires étrangères.«Tout dépendra de l’issue de l’enquête et nous ne pouvons violer le secret de l’instruction. Mais, quoi qu'il en soit, le ministère ne peut en aucun cas commenter des vidéos d’ordre privé», précise au journal une source au MAEC.
En attendant, les rumeurs les plus folles continuent de circuler sur les réseaux sociaux et certains médias. D’aucuns affirment ainsi que Malika Alaoui a été démise de ses fonctions sur ordre du roi Mohammed VI, comme l'indique Al Akhbar dans son édition de mercredi. D’autres encore avancent que la diplomate a été priée par les autorités françaises de quitter le territoire dans un délai de 48 heures.«Une bonne fait tomber une consule!», titre pour sa part Al Ahdath qui évoque également l'enquête du ministère des Affaires étrangères, dont les résultats seront dévoilés bientôt.
Rappelons que la vidéo qui a déclenché toute cette «affaire» remonte au mois de mai 2016 et des questions légitimes pourraient être posées sur le choix du timing. Serait-ce un pur hasard que d’autres rumeurs aient fait état d’une affaire de harcèlement impliquant l’ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub?Akhbar Al Yaoum évoque d'ailleurs l’usage qu’a fait la presse algérienne de ce genre d’affaires, pour des raisons de basse propagande.
Malika Alaoui fait partie de la fournée des nouveaux diplomates affectés à leur poste le 19 octobre 2015. En février 2016, le roi avait effectué une visite au consulat général d’Orly, présenté comme un consulat modèle.
