La Coordinatrice de cette instance Elisa Pavon Mulero, dont le siège se trouve en Espagne, a indiqué, lors d'une rencontre organisée le week-end à Brescia, dans le nord de l'Italie, par l'association "Insieme" (Ensemble), sur "Les femmes réfugiées en Méditerranée", que "nous dénonçons les violations commises par le polisario dans les camps de Tindouf à l'encontre de plusieurs jeunes femmes sahraouies".
La militante espagnole a fait savoir que des filles ayant quitté les camps de Tindouf à la recherche d'un avenir meilleur et qui ont passé plusieurs années de leur vie en Espagne chez des familles adoptives, ont été séquestrées une fois de retour dans les camps pour rendre visite à leurs familles biologiques.
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Une cinquantaine de jeunes femmes sahraouies qui résidaient légalement en Espagne se trouvent séquestrées jusqu'à présent dans les camps de Tindouf, a-t-elle précisé.
Mme Mulero a relevé que ces jeunes femmes sont mariées contre leur propre gré, subissent toute forme de violence physique et psychologique, et sont contraintes à travailler en tant que domestiques dans les maisons, en violation flagrante de leurs droits les plus élémentaires, appelant à les aider à retrouver leurs droits et leur liberté.
Elle a, par ailleurs, rappelé que la coordination a porté plainte contre le polisario en 2017 au Conseil des droits de l'homme (CDH) à Genève, outre la tenue de réunions par des responsables de cette instance au parlement européen à Strasbourg au sujet des Sahraouies séquestrées.
La Coordination va poursuivre le combat et déployer davantage d'efforts en vue de délivrer ces jeunes femmes sahraouies de leur calvaire, a-t-elle assuré.