Les trois mille juristes, universitaires, journalistes et acteurs de la société civile, membres de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain, ont publié, jeudi 5 novembre, à la veille de la célébration du 45e anniversaire de la glorieuse Marche Verte, leur manifeste, un document fondateur par lequel ils s’engagent à porter le message de la marocanité du Sahara dans les sphères de la société civile, des universités, des médias et des réseaux sociaux.
Dans le document fondateur de cette Plateforme internationale, les membres réaffirment "la marocanité irréversible du Sahara, partie intégrante du territoire national du Royaume du Maroc", et dénoncent "les actions que mène l’Algérie depuis 1975 visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en violation des principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration sur les principes du droit international sur les relations amicales entre les États, portée par la résolution 2625 de l’Assemblée générale".
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Structure indépendante et flexible, la Plateforme entend amplifier et relayer le récit des populations du Sahara marocain, que l’Algérie et ses relais cherchent à étouffer: le récit d’un Sahara en mouvement, jouissant d’institutions libres et démocratiques et vivant dans la sécurité, la stabilité et la prospérité, et d’un Maroc acteur de paix, de démocratie et de développement dans son continent et dans le monde.
Ainsi, le manifeste salue les efforts de développement menés dans le Sahara marocain, dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le roi Mohammed VI à Laâyoune en novembre 2015, dont il loue la clairvoyance et l’ambition.
Une dizaine de personnalités, venues des quatre continents, ont pu découvrir, par eux-mêmes et in situ, les efforts que le Maroc entreprend en faveur du développement de la région du Sahara, lors de leur visite au Maroc en juillet 2019. Elles ont pu tenir des rencontres libres avec les élus locaux et les présidents des régions du Sahara et effectuer des visites dans les chantiers de développement structurants du Sahara marocain.
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Soulignant la responsabilité imprescriptible de l’Algérie dans la genèse, l’évolution et la persistance du différend régional sur le Sahara marocain, les membres de la Plateforme appellent Alger "à rester engagée dans un esprit de réalisme et de compromis dans le processus des tables rondes, tout au long de sa durée et de sorte qu’il aboutisse", et "exigent de l’Algérie qu’elle respecte ses obligations selon le droit humanitaire international et qu’elle mette fin à la situation de non-droit qui prévaut dans les camps de Tindouf à la faveur de la délégation illégale d’autorité dans les camps au Polisario, une situation qui rend possibles les pires violations des droits de l’homme sur cette partie du territoire algérien".
En conclusion du manifeste, les membres de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain "réaffirment que l’Initiative marocaine d’autonomie est la seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain" et appellent le Conseil de sécurité de l’ONU, et à travers lui la communauté internationale, à appuyer la recherche d’une "solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis".
Plusieurs experts internationaux, membres de cette plateforme, ont pris part à une conférence internationale sur l’autonomie et le droit à l’autodétermination, tenue mercredi à Laâyoune en format virtuel sous les auspices du Centre africain pour la consolidation de la paix et la transformation des conflits. Ils ont, à cette occasion, souligné la pleine conformité de l’Initiative marocaine d’autonomie avec le droit à l’autodétermination.