La présidence tournante de l’AP-UPM a été confiée à la présidente de la Chambre des députés d'Italie, Laura Boldrini, à l’issue des travaux de la 12e session plénière de cette assemblée tenue sous le thème "Ensemble pour un avenir commun de l’espace euro-méditerranéen".
Quelque 300 parlementaires de l’Union européenne (UE) et du Sud méditerranéen, dont plus de 30 présidents de parlements, ont pris part à ce conclave.
Le Bureau de l'AP-UPM, désigné lors de cette session plénière pour la période 2016-2020, comprend également l’Égypte, le Parlement européen (PE) et la Turquie, alors que le groupe de travail pour le financement de l'Assemblée et la révision du règlement est composé du PE et de la Jordanie.
Les membres du Bureau élargi, à savoir les présidents et vice-présidents des cinq commissions sont, respectivement, le PE, la Palestine, l'Italie et l'Algérie (Commission des affaires politiques), le Portugal, la Tunisie, le PE, le Maroc (Commission des affaires économiques), le Maroc, l'Italie, la Turquie et le PE (Commission de la culture), la Tunisie, le PE, l'Algérie et l’Égypte (Commission des droits de la femme), et, la Jordanie, le PE, l'Algérie et le Portugal (Commission de l'énergie).
Faire face aux conflitsS’exprimant à la clôture des travaux de cette session, Mme Boldrini s’est félicitée du succès qu’a connu cette rencontre de deux jours et qui a offert l’occasion de développer le débat sur l’espace méditerranéen et sur les défis auxquels il est confronté, saluant les efforts du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, pour l'organisation de la présente session et ses capacités de médiation.
"Le moment est venu pour prendre nos responsabilités collectives et mettre à profit le potentiel de cette Assemblée en vue de faire face à des menaces qui ne connaissent aucune frontière, en particulier les changements climatiques, le terrorisme, les conflits et la crise économique", a-t-elle indiqué.
Créée lors d'un sommet tenu à Paris en juillet 2008, l'UpM a fini par absorber le partenariat euro-méditerranéen (dit aussi Euromed ou processus de Barcelone), qui existait depuis 1995 et conférait à la région un cadre de coopération multilatéral.
L'AP-UpM, dont le Maroc fait partie, est l’organe parlementaire de l'Union et qui a pour rôle de fournir un cadre pour une coopération multilatérale entre les représentants élus de l'UE et ceux des pays partenaires du sud de la Méditerranée. Elle vise aussi à impulser le développement du partenariat euro-méditerranéen, à exercer un contrôle sur les actions et projets de ce partenariat et à adopter des résolutions et recommandations, à l'intention des conférences ministérielles de l'UpM.